Faire mes choix

 

Faire mes choix

Choisir une direction, un cap

Gagner en stabilité

 

 

 

Je me suis récemment aperçu que j’avais de la difficulté à être stable dans mes choix.

Je faisais des choix et changeais d’avis plusieurs fois en repassant d’un choix à l’autre.

Cette attitude générait tant pour moi que pour mon entourage de l’instabilité et de l’insécurité.

J’avançais dans la vie comme un kayakiste débutant ; la pointe de mon bateau n’arrivant pas à rester droite, je zigzaguais à chaque coup de pagaie.

Beaucoup d’énergie dépensée pour avancer assez peu.

 

J’avais l’impression que mes choix (et surtout les choix relationnels) ne dépendaient pas uniquement de moi.

Pour ne pas forcer les autres. Je laissais le choix se faire à ma place.

Au final, je choisissais tout ou ne choisissais tout simplement pas et me faisait ballotter dans tous les sens.

Comme prendre des rapides sans pagayer.

 

 

 

 

Des biais dans mes choix

 

Dans mon ancienne façon de choisir, je me suis aussi aperçu que si mes choix bougeaient tout le temps c’est qu’ils comprenaient plusieurs biais impliquant des facteurs dont je n’avais pas la maîtrise ou, des mauvaises raisons de faire le choix.

À chaque fois que l’un des facteurs biaisés changeait, mon choix bougeait aussi.

J’ai identifié au moins 5 biais de choix.

 

 

1-Choisir en faisant des comparaisons :

Le fameux : « Choisir c’est renoncer » qui me donne des regrets après.

Il suffit de modifier la comparaison pour que le choix s’en trouve changé.

Quand je choisis entre deux confitures, je prends la moins chère.

Quand je choisis entre 3 confitures, je fais un compromis entre la qualité et le prix à payer.

Je ne prends plus la moins chère. C’est marketing.

Pourtant la confiture reste fidèle à elle-même.

 

 

2-Choisir par défaut :

En adoptant pour croyance limitante que je n’ai pas le choix.

L’autre est plus fort que moi, je ne suis pas responsable, ce n’est pas moi qui choisis.

 

3-Choisir en projetant mes attentes sur l’autre :

En ayant des pensées du type : « Si la personne change un peu… »

 

 

4-Choisir par peur :

Pour celui-ci, j’ai pu m’apercevoir que les personnes qui m’aiment, s’inquiètent pour moi.

Comme elles ont envie de me protéger, elles tendent beaucoup à m’orienter dans ce type de choix.

C’est le choix, « je vote utile » aux élections. Qui au final me prive de mon unique voie.

 

 

5-Choisir sans connaître :

En fantasmant, m’illusionnant.

En fonction de moments imaginaires ou potentiels.

 

 

 

 

Ayant identifié ces 5 points, je me suis alors demandé quel était leur contraire.

Je me suis construite un outil à faire mes choix.

 

 

 

Mon outil à faire mes choix en accord avec moi-même

 

Un peu comme les 3 passoires de Socrate pour filtrer mes paroles, je me suis inventée 5 filtres de choix pour me dire oui ou non.

 

1-Choisir indépendamment :

Me poser la question du « oui ou non ceci ou cela m’est-il souhaitable ? » indépendamment des autres choix possibles.

Ça veut dire qu’il peut théoriquement y avoir plusieurs bonnes réponses.

Mais en pratique, ça n’arrive pas forcement.

Car il y a une notion d’intention là-dedans.

 

Je me dis que la bonne intention à avoir pour faire un choix c’est justement de le vouloir.

Choisir c’est faire un heureux choix et l’assumer.

 

 

2-Partir du principe que ce choix est possible :

C’est une évidence pour faire ce choix il faut que je fasse exister cette option.

J’imagine que j’ai une baguette magique. Si c’est un choix à faire à deux je visualise la situation dans lequel l’autre personne est déjà d’accord.

Cela me permet de me poser maintenant la question à moi.

De retrouver mon pouvoir de décision.

 

 

3-Choisir en me donnant les moyens d’y arriver :

Rendre « la magie » réelle.

« L’âme agit » alors, action !

Au lieu de me dire : « Ça pourra marcher parce que la situation est telle qu’elle est… Ça ne pourra pas marcher parce que… »

Je pars du principe que je peux bouger des paramètres, mais seulement les miens. L’autre personne reste comme elle est.

 

Je peux voir mon choix comme un cap, une direction, une intention créatrice.

Si la direction que je souhaite prendre n’est pas la plus facile à suivre.. eh bien.. cela vaudra la peine de faire des détours.

S’il y a des rochers sur mon parcourt de kayak, je maintiendrais tout de même ma direction pour me donner la chance d’aller où j’ai envie.

 

 

4-Choisir en confiance :

Choisir en partant du principe que la confiance est là, déjà installée.

Un choix que j’ai pris en confiance me donnera plus de satisfaction.

Ici c’est encore une question d’intention. Il y a un aspect auto réalisateur là-dedans.

Puisque la confiance est ce que je veux projeter, ce vers quoi je veux aller, pour que la confiance soit partie intégrante de l’option, je dois choisir avec.

 

 

5-Choisir sur une base vraie, mes émotions :

Choisir en faisant confiance aux émotions que j’ai pu ressentir lors de moments dans le réel.

 

 

 

 

Dans mon ancien blog j’avais écrit un article sur « Comment choisir quoi croire ? »

J’avais identifié deux points :

-Ce qui est juste est parfaitement aligné.

-Quand c’est juste, les émotions sont bonnes en moi.

 

 

 

Conclusion/Ouverture

 

Être avec quelqu’un.

Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

Quand je suis (être)/suis (suivre) avec quelqu’un, la seule différence qui me fait être en sa possession ou non…c’est d’en avoir fait le choix.

D’avoir choisi de m’engager amoureusement ou amicalement par exemple.

 

 

Merci à ma maman qui m’avait appris à faire du kayak.

 

 

PS :

Je pourrais aussi inverser la question.

Partir sur un choix en « Oui » et me demander : « À quoi je peux dire oui dans cette situation, dans cette relation telle quelle est actuellement ? ».

Jusqu’à quel point je peux m’engager ?